Tafelmusik propose l’écoute de la musique de Telemann et de Delalande jouée par neuf musiciens non plus dans le cadre d’un concert mais sous forme de tableaux vivants.
Héloïse Gaillard a imaginé cinq tableaux, composés pour une formation instrumentale à géométrie variable, qui invitent à un voyage où la fantaisie est de mise. Centrale et non plus simplement illustrative, la musique se fait alors le moteur principal de l’action et des mouvements des musiciens, elle est le fil rouge de la scénographie et de la narration. Le clavecin devenu mobile comme par magie grâce à la scénographie d’Eric Soyer, ces tableaux incarnent les songes de la claveciniste. L’articulation entre chaque tableau s’opère par une métamorphose scénique, animée par le pouvoir dramaturgique de la lumière, pensée par Jean-Pierre Michel.